mercredi 15 novembre 2017

Tous au piquetage le vendredi 17 novembre en appui à Cuba !

Vous êtes invité au piquetage organisé par la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba en appui au peuple cubain.
FIN AU BLOCUS DES ÉTATS-UNIS CONTRE CUBA MAINTENANT !
RESTITUTION DU TERRITOIRE DE LA BASE NAVALE DE GUANTANAMO À CUBA MAINTENANT !

Piquetage le vendredi 17 novembre de 17 h à 17 h 30 devant l'Église Saint-James, 463, Rue Sainte-Catherine O
et de 17 h 30 à 18 h devant le consulat des États-Unis coin St-Alexandre et René-Lévesque Ouest, Montréal

La Table de concertation de solidarité Québec-Cuba tiendra une ligue de piquetage le vendredi 17 novembre  à 17 h pour exiger la fin du blocus immonde des États-Unis contre Cuba et la restitution du territoire de la base navale de Guantanamo à Cuba.

Tous les 17 du mois la Table tient ses piquetages le même jour que des organisations de solidarité avec Cuba à Vancouver, en Outaouais et partout dans le monde. Elle réaffirme ainsi son engagement à renforcer et à approfondir les liens d'amitié et de solidarité avec le peuple cubain en contribuant à vaincre le blocus économique de Cuba par les États-Unis, pour mettre fin à la campagne de subversion de Washington et pour obtenir le retour à Cuba du territoire occupé illégalement par la base navale américaine à la baie de Guantanamo.

mardi 7 novembre 2017

36 organisations de jeunes communistes célèbrent la Révolution d'octobre

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Dans le cadre du 19e Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, 36 organisations de jeunes communiste provenant de partout à travers le monde se sont réunies dans la salle de conférnce Lénine afin d’honorer le 100e Anniversaire de la Glorieuse Révolution socialiste d’octore et ses réalisations en faveur de la classe ouvrière, de la jeunesse et des masses populaires autant dans les pays socialistes que capitalistes. De l’Inde jusqu’au Guatemala, de la Colombie jusqu’en Autriche, la salle était comble, remplie de centaines jeunes militant-es engagés dans la voie qu’a ouvert la Révolution d’Octobre il y a cent ans.

Dans une déclaration commune, les organisations de jeunes communistes participantes à cet évènement ont rappelé que la Révolution d’octobre « a prouvé que le peuple, à travers ses luttes, peut mettre le capitalisme en déroute et construire une société supérieure, le socialisme. » Elle ajoute que tous les problèmes auxquels la jeunesse est confrontée aujourd’hui dans les pays capitalistes « peuvent être résolus avec la prise de pouvoir par la classe ouvrière et par le renversement révolutionnaire du capitalisme. Dans les pays où a été construit le socialisme, la jeunesse a acquis plusieurs droits qui, encore aujourd’hui, semblent idylliques pour la jeunesse dans nos pays comme l’accès universel à l’éducation, la garantie d’emploi stable, au sport et à la culture. »

dimanche 5 novembre 2017

Vote à l'ONU contre le blocus : Les États-Unis encore une fois isolés

Marianne Breton Fontaine

C'est à 191 pays contre deux que l'Assemblée générale de l'ONU a adopté la résolution affirmant la « Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d’Amérique à Cuba ». Bien-entendu, les deux seuls opposants à cette résolution furent les États-Unis et leur allié, Israël.




Cette résolution contre le blocus est présentée à l'ONU tous les ans depuis 1991. En 2016, de manière exceptionnelle, les États-Unis s'était abstenu au moment du vote, et Israël les avait suivi. La résolution avait donc été adoptée sans opposition. Cette abstention avait eu lieu dans un contexte d'espoir alors que les relations diplomatiques entre Cuba et les États-Unis se détendait quelque peu Ceci étant dit, Barack Obama n'avait pas mis fin au Blocus alors qu'il en avait l'occasion, ni à l'ingérence systématique de son pays dans les affaires nationales cubaines. Il n'en reste pas moins que le changement de direction sous l'ancienne administration était positif. Malheureusement, cette direction adopté par Barack Obama n'a pas été reconduite sous Donald Trump. Le vote à l'ONU cette semaine montre bien le retour de la politique belliqueuse des États-Unis contre Cuba.

L'agence France-Presse a rapporté les propos de Nikki Haley, ambassadrice américaine à l’ONU à la suite du vote 1er Novembre. Celle-ci a affirmé que « chaque année, l’Assemblée générale de l’ONU perdait son temps à examiner cette résolution ». Elle a défendue le blocus en prétextant qu'il servait à la défense des droits humains et a attaqué l'économie et le bilan social de Cuba. L'ambassadrice a ajouté que « le blocus de Cuba est inscrit dans la loi américaine et seul le Congrès américain a le pouvoir d’y mettre fin ».

Ces justifications au blocus ne sont pas nouvelles. Les États-Unis brandissent constamment de soi-disant violation des droits humains à Cuba, sans pour autant les documenter. Une de ses accusations récurrentes est l'arrestation de journalistes, surtout portée par l'ONG Reporters sans frontières. Or plusieurs journalistes ont remis en cause l'indépendance de cette organisation, dont l'un de ses membres fondateurs, Rony Brauman, qui l'a quitter depuis. Les personnes arrêtés par Cuba ont été accusées d'avoir reçu des fonds étrangers et agit au nom des États-Unis. Certaines de ces personnes ont été accusées de terrorisme pour avoir tenté de poser des bombes dans des lieux publics. Une seule de ces personnes avait reçu une formation de journaliste. Ce qui est certain, c'est que l'assassinat de journalistes était affaire courante sous l'ancien régime de Batista, régime soutenu par les États-Unis, et que la révolution cubaine a mis fin à cette barbarie. Le dernier assassinat de journaliste sur l'île à eu lieu en 1958.

La véritable motivation des États-Unis est son opposition au choix d'une économie socialiste par la société cubaine et son désir de renverser le gouvernement cubain. Cette motivation fut très clairement exprimée en 1960 par Lester D. Mallory, alors sous-secrétaire d'État assistant aux Affaires inter-américaines des États-Unis. Celui-ci avait écrit dans un mémorandum que la seule façon de renverser le gouvernement cubain, alors dirigé par Fidel Castro, était de provoquer « la faim et le désespoir » parmi les Cubains, afin de les pousser à « renverser le gouvernement », soutenu par « la majorité des Cubains ». Pour ce faire, il affirmait que le gouvernement américain devait utiliser « tous les moyens possibles pour miner la vie économique de Cuba ». 

La Table de Concertation et de Solidarité Québec-Cuba (TCSQ-Cuba) a organisé un piquetage à Montréal contre le Blocus en coordination avec d'autres actions prenant place dans 15 villes au Canada et aux États-Unis.  Ces activités ont été coordonnées par la coalition US-Cuba Normalization. La trentaine de personnes réunis à Montréal a distribué plus de 260 tracts et fait signer une pétition contre le blocus. Le prochain piquetage organisé par la TCSQ-Cuba aura lieu le 17 novembre.




(Source des photographies : 1ère en haut - Cuba Solidarity Campaign ; 2e en bas - TCSQ-Cuba)